Etre un Homme et Etre une Femme dans notre société : comment se retrouver et se sentir mieux

Loin de moi l’envie de faire des généralités ici, mais je souhaiterais vous parler d’un de mes ressentis .

Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais dans ma vie, j’ai toujours remarqué à quel point il était parfois, voire très souvent, être difficile de s’aimer et de s’accepter en tant que femme lorsque vous-même vous ne rentrez pas dans ce qu’on appelle les normes ou les standards de beauté de la femme parfaite, celle que la société veut nous renvoyez.

« il faut être comme ceci, comme cela », « il faut rentrer dans telle taille de vêtements « ,  » il faut avoir tel comportement sinon c’est mal « et j’en passe…

ces injonctions, insidieuses mais loin d’être subtiles, les femmes ainsi que les hommes en sont matraqués constamment et cela dès leur plus jeune âge.

Les hommes doivent également , selon la société, leur culture , ou leur éducation, « répondre » à certains standards, et s’ils n’y répondent pas, ce ne sont pas de « vrais hommes ». en lisant cela vous allez sûrement vous dire « ah mais, ça c’est du passé, la société et les mœurs ont depuis bien évolués »,alors, oui, mais non : la vision de l’homme et de la femme s’est certes quelque peu assouplie, mais il reste encore énormément de normes et de clichés attachés à leur représentation.

Un homme doit être un homme, c’est-à dire qu’il doit être viril, un petit peu macho (« quand même hein sinon c’est pas un homme ») et il doit aussi aimer regarder le foot devant la télé entre autres, sinon, c’est pas un homme. Voilà ce que l’on entend, ou du moins, ce qu’on nous rabâche sans cesse, même dans les dessins animés et autres . C’est un peu gros sabot mais bon c’est à peu près ça.

Attention, je ne dis en aucun cas que tous les hommes sont pareils, ou qu’ils pensent tous comme cela ou qu’il n’y a pas d’homme qui pense différemment, loin de là.

Ici, je vous expose simplement mon observation et mon point de vue.

Ces visions étriquées, ne nous permettent en aucun cas, homme et femme, de s’accepter pleinement, ou d’avoir une image saine de lui ou d’elle-même, sentant toujours qu’il ou elle n’est jamais assez bien ou qu’il ou elle « devrait » être comme cela.

Cette pression est immense des deux côtés, consciemment et inconsciemment.

En ce qui me concerne, étant une femme, aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai fait face à des situations blessantes où j’avais honte de moi et de mon corps, où tout ce que je pouvais penser de moi et de mon apparence se résumait en quelques phrases : « tu n’es pas assez bien » et « tu n’est pas assez jolie », « tu n’es pas assez mince pour être belle ».

Toutes ces phrases ont atteint mon estime et ma confiance en moi.

Combien de fois, lorsque je n’étais qu’une adolescente et que j’essayais des vêtements dans un magasin, ai-je vu le regard presque dégouté et désespéré de la vendeuse, ne sachant plus quoi me proposer et que je devais prendre la taille au dessus car « ç’a n’allait pas du tout ».

Cet endoctrinement de la minceur et de ce qu’est censé être « une femme belle »est présent partout, aussi bien dans la société que dans nos familles ;  certains ou certaines d’entre vous ont sûrement eu droit aux remarques désobligeantes sur leur physique lors de repas de famille par exemple.

Mon rapport au corps a été difficile à appréhender, étant une enfant indigo, je pense que j’avais du mal parfois à prendre soin de mon corps, je pense avoir quelquefois fait des dénis d’incarnation, et, ayant traversé des choses difficiles, comme beaucoup d’entre nous, il m’a fallu des années pour réapprivoiser mon corps, ré apprendre à l’ aimer, à l’accepter.

Et pour cela, j’ai du passer par des phases dans ma vie où je ne respectais pas mon corps pour pouvoir commencer à enfin le trouver, et à me réconcilier avec .

Après l’avoir cassé, déchiré, détruit,  renié, oublié, je le redécouvrait. Il m’apparaissait à nouveau.

Peu à peu , je re construisais l’image que j’avais de mon identité physique, et mon corps n’était plus quelque chose à passer aux oubliettes.

Je vous parle de mon expérience car je sais au plus profond de moi qu’elle peut aider quelqu’un qui a traversé des épreuves et des périodes de vie difficiles,  liées à son corps, peuvent retrouver le chemin de l’amour de soi.

Parfois il est nécessaire , selon votre chemin de vie et votre destin, de passer par la destruction pour se reconstruire.

Pour illustrer mon propos, je pense à une citation de Teal Swan qui illustre très bien cela : « For a seed to achieve its greatest expression, it must come completely undone.The shell cracks,its insides come out and everything changes. To someone who doesn’t understand growth, it looks like complete destruction.”, qui se traduit par : “pour qu’une graine puisse germer et ainsi atteindre sa plus grande expression, elle doit se découvrir. La coque se craque, l’intérieur sort et la transformation prend lieu.si vous ne comprenez pas ce qu’est l’évolution, cela ressemble à une totale destruction ».

Je suis intimement convaincue qu’il est parfois il est nécessaire de passer par des phases sombres pour en ressortir plus conscient, plus grandis, plus sages qu’au départ , et cela pour le plus grand bien de notre âme, pour élever notre conscience.

Puisque nous vivons dans un monde qui fonctionne sur la dualité, c’est-à-dire des énergies contraires en tout temps, à chaque instant, Le véritable amour de soi ne peut que passer par une phase de véritable « désamour » de soi.

Comment pouvons savoir et ressentir ce qu’est aimer si nous n’expérimentons pas avant ce qu’est le rejet, l’abandon, l’ignorance ?

Comment peut-on se sentir libre quand nous ne nous sommes jamais sentis enfermés, pris au piège ?

Ce cheminement à travers la dualité m’a permis d’évoluer personnellement. C’est souvent après des choses difficiles que la spiritualité , au sens large du thème, s’ouvre à nous.  Il en va de ma mission de vous aider à vous sentir mieux avec vous-même et de pouvoir vous apporter des outils pour vous épanouir.

C’est la raison pour laquelle il est essentiel pour moi d’accompagner les personnes qui ont été blessées dans leur estime et leur intégrité de quelque manière que ce soit car j’ai traversé cela et j’ai des clés pour « s’en sortir », même si je n’aime pas ce mot, je dirais pour transcender ces épreuves,  j’en suis ressortie grandie et je peux vous aider.

En parlant de clés et de conseils, quoi de mieux que de vous en donner quelques un , ils peuvent s’appliquer à tout le monde, hommes comme femmes :

Si votre signe lunaire appartient à la Lune , méditer en regardant la Lune est très efficace et bénéfique. Cela réveille votre énergie féminine et apaise votre esprit.

Faire des activités reliées à l’énergie de la mère et créer est également un bon point : cuisiner, s’occuper des enfants, cajoler un petit animal, etc.

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Ce qui m’a également aidé à progresser sur le chemin de l’estime de moi-même et accepter mon corps, c’est un retour aux sources, un retour à la nature : se promener seule en nature, aller marcher en montagne, dans un endroit boisé, au bord de l’eau si vous en avez l’occasion et la chance. Si vous êtes un citadin ou une citadine dans l’âme, comme je l’ai été, cela pourra vous sembler un peu ennuyeux au premier abord. Mais plus l’on fait ces ballades solitaires, plus notre état mental s’améliore : on se sent plus calme, davantage connécté à la nature, à notre âme, à notre soi supérieur.on ressent en soi un certain apaisement, on goûte à la force paisible et puissante de la nature et quelle puissance.

Quelle puissance,car quand vous commencer à y goûter, vous ne pouvez plus vous en passer.

Une fois cette connexion établie, un retour aux sources s’établît, quelque chose en vous se transforme, vous devenez plus conscient. Vraiment, je l’ai expérimenté, du moins c’est ma vérité, je le ressens comme telle.

Plus on est en contact avec un environnement naturel, avec les éléments de la nature, plus notre capacité à se connecter à notre divinité s’accroit, ainsi que votre intuition. Il est possible de pouvoir plus facilement méditer , on sent que tous les « détritus » du mental s’évaporent peu à peu.

Donc, si vous le pouvez, allez dans la nature, prenez le temps de respirer, de regarder le paysage, c’est un bon moyen de vous sentir mieux, et quand on se sent mieux, notre estime remonte.

L’écriture est également importante et s’avère très thérapeutique pour guérir l’estime de soi et notre rapport au corps :

Même si cet acte peut paraître futile et peu efficace, il est néanmoins trop souvent laissé sur l’étagère et vus comme un hobby, un passe-temps qui ne peut en aucun cas se substituer à un traitement. Effectivement, dans certains cas, c’est vrai, mais de manière générale, le fait d’écrire ce que l’on ressens peut s’avérer extrêmement puissant.

Ecrire, pour ma part, m’a toujours permis de vider mon esprit, de me débarrasser d’un charge mentale, et ça , à moindre coût, puisqu’il suffit d’avoir un stylo et une feuille pour cela. Juste un stylo et une feuille, pas besoin de plan, d’introduction, juste laisser libre court à son imagination et ses pensées, quelles quelles soient, sans jugement aucun, et ces pensées auront moins d’emprise sur vous car elles auront été libérées sur le papier. Souvent , il peut être difficile de parler à quelqu’un , et poser ses mots sur le papier peut avoir un effet très libérateur.

S’aimer est plus facile à dire qu’ à faire, c’est un processus qui peut s’avérer long, fastidieux, semé d’embûches, il demande d’être patient, mais il vous promet une véritable résilience, et de là découleront l’acceptation de vous-même, de votre corps, vous vous apprécierez et vous aimerez d’avantage.

Ce que l’on appelle les normes, la société, les standards, les comportements genrés, sont des choses qui ne sont pas innées mais que nous apprenons. Mais il est important d’en reconnaitre les bénéfices cachés :si nous prenons en compte que tout est relatif, et que nous devons prendre conscience énergétiquement d’un ressenti pour pouvoir reconnaitre et expérimenter son énergie contraire, alors il est nécessaire d’expérimenter ces normes pour se mettre à jour sur ce que nous préférerions à la place : s’aimer tels que nous sommes. Les normes, la société ne sont pas des ennemis, ce sont des outils placés devant nous pour que nous actualisions nos désirs et nos préférences. Au lieu de me sentir mal et rejetée car je ne rentre pas dans les normes physiques de la société, je peux également changer ma perception et envisager le fait que cela me permet de choisir de m’écouter et d’aimer mon corps.il en va de même pour le comportement : si en tant qu’homme je suis censé avoir tel ou tel physique, me comporter « comme un homme » , mais que cela ne résonne pas avec mes valeurs profondes, grâce à ce ressenti désagréable , je peux aller vers l’amour de moi-même.

Tout cela vous permet de renouer avec vos vraies valeurs et une véritable acceptation de votre être.

Avoir conscience de ce QUI on est en tant qu’homme ou en tant que femme, va de pair avec devoir prendre conscience de QUI nous sommes aussi réellement, une partie plus grande de nous même, c’est-à-dire notre âme, notre higher self , you name it , appelez-la comme vous le souhaitez, cela n’a pas d’importance car au fond, lorsque nous sommes dans un cheminement spirituel, quel qu’il soit, de la religion à la spiritualité, nous allons tous au même endroit, nous cherchons tous la reconnexion à cette énergie qui dépasse notre entendement et qui dépasse,  de ce fait, notre langage réducteur.

La libération, enfin commencera…

Si vous souhaitez avoir d’autres conseils encore plus adaptés à vos besoins et votre personnalité, car chaque guérison est différente , je me ferai une joie de vous accompagner lors d’ une consultation privée, rdv sur : https://aundreamilk.com/consultations/

Blessings , Claire.

 

Photo : Unsplash – Drop the Label Movement

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